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Dans ce numéro de Babylonia, nous nous intéressons aux migrant.es de première et deuxième génération. Non pas, comme c’est souvent le cas, à propos de leur apprentissage de la langue majoritaire ou leur intégration dans la société d’accueil, mais en ce qui concerne leur maintien, ou leur apprentissage, de leur langue d’origine. Le premier axe discute de l’évolution de l’enseignement des langues d’origine en Suisse avec un article offrant une perspective historique (Alessandra Minisci), une Opinione présentant des initiatives novatrices (Irène Zingg), et des articles discutant les nouveaux matériaux didactiques utilisés dans les cours LCO (Spomenka Alvir, Tamara De Vito, Sabrina Marruncheddu, Paola Rivieccio, Maria de Lurdes Gonçalves & Josianne Veillette et Carla Silva-Hardmeyer, Sandrine Aeby Daghé & Ana Paula Ricciopo) Le deuxième axe discute du lien entre l’enseignement/apprentissage des langues d’origine et l’enseignement/apprentissage des langues étrangères. Ainsi, deux articles problématisent la situation des enfants francophones en Suisse alémanique, dont la langue d’origine est enseignée comme langue étrangère à l’école (Jésabel Robin et Mirjam Egli Cuenat). Il numero s’interessa poi ai legami tra la lingua d’origine e la lingua maggioritaria nel repertorio plurilingue, legami discussi in tre articoli empirici e critici (Maria de Lurdes Gonçalves, Cristina Flores, Esther Rinke & Jacopo Torregrossa, Gabriela Lüthi & Elisabeth Peyer, et Vally Lytra, Katerina Darzenta, Myrto Atzemian & Maria Eleftheriou Kapartis). Ein letzter Themenbereich der Ausgabe betrifft die Wahrnehmung und die Wertschätzung - oder fehlende Wertschätzung- der Herkunftssprachen durch ihre Sprechenden und durch die Gesellschaft (Elisabeth Reiser-Bello Zago & Annina Keller, Yvette Buerki und Noémie Mathivat) |