Introduction : la consultation préconceptionnelle a un intérêt préventif certain. En France, elle reste peu pratiquée alors que les grossesses sont plus souvent planifiées par les couples. Objectifs : évaluer les connaissances des femmes nullipares sur les soins préconceptionnels en 2016. Évaluer l’interlocuteur et le moment privilégiés par ces femmes pour recevoir les informations sur la santé préconceptionnelle. Méthode : étude descriptive, transversale, et quantitative réalisée de juillet à octobre 2016 auprès de femmes nullipares consultant des forums de discussion sur des sites internet français grâce à un questionnaire électronique. Résultats : 260 réponses ont été recueillies et analysées. Nous avons obtenu 81,3% de bonnes réponses aux questions sur les recommandations professionnelles en période préconceptionnelle concernant l’arrêt des toxiques et l’hygiène de vie. 45% des femmes n’avaient pas connaissance de la supplémentation en acide folique. 53% des femmes nullipares souhaitaient recevoir des informations sur la santé préconceptionnelle, mais uniquement à leur demande dans un cas sur deux. Le médecin traitant était un interlocuteur désigné par 84,2% d’entre elles. Conclusion : les femmes nullipares ont un manque d’informations sur la santé préconceptionnelle et son intérêt. Le médecin généraliste a un rôle à jouer pour sensibiliser les femmes nullipares à une prise en charge en amont de toute conception. Des études ultérieures pourraient être réalisées sur les différentes méthodes de diffusion de l’information par les médecins généralistes sur la santé préconceptionnelle et leurs impacts auprès des femmes nullipares.