مستخلص: |
What is the connection between populism, globalization, and international political economy (IPE) more broadly? Many presume that all populists oppose all forms of globalization, focusing on trade, migration, and international institutions. This article examines the underexplored but important relationship between populism and foreign direct investment, specifically whether populists are more likely than other leaders to expropriate foreign-owned economic assets. The article develops a theory proposing that left populists but not right populists are more likely to expropriate foreign-owned assets, to maintain their domestic political support. The article presents new quantitative panel data on expropriations in all states from 1990 to 2018, finding that left populists but not right populists are significantly more likely than other leaders to expropriate. Further, neither bilateral investment treaties or domestic political institutions, such as democratic constraints, prevent left populists from expropriating. Complementing the quantitative analysis, the article demonstrates these points with an illustrative case study of Bolivia under Evo Morales. The article advances our understanding of the relationship between populism, globalization, and IPE, highlighting the importance of distinguishing between left and right populism and different forms of globalization. ¿Cuál es la conexión existente entre el populismo, la globalización y la economía política internacional (IPE, por sus siglas en inglés), en un sentido más amplio? Mucha gente presupone que todos los populistas se oponen a todas las formas de globalización, y se centran en el comercio, la migración y las instituciones internacionales. Este artículo estudia la relación, poco estudiada hasta ahora, pero que resulta de importancia, entre el populismo y la inversión extranjera directa. En concreto, el artículo estudia si los populistas son más propensos que otros líderes a expropiar activos económicos de propiedad extranjera. El artículo desarrolla una teoría que propone que los populistas de izquierdas, pero no los populistas de derechas, cuentan con más probabilidades de expropiar activos de propiedad extranjera, con el fin de mantener su apoyo político interno. El artículo presenta nuevos datos cuantitativos sobre expropiaciones en todos los Estados entre 1990 y 2018. De estos datos, concluimos que los populistas de izquierdas son significativamente más propensos que otros líderes a expropiar, lo que no ocurre con los populistas de derechas. Además, concluimos que ni los tratados bilaterales en materia de inversión ni las instituciones políticas nacionales, tales como las restricciones democráticas, impiden que los populistas de izquierda expropien. Con el fin de complementar este análisis cuantitativo, el artículo demuestra estos puntos con un estudio de caso ilustrativo de Bolivia bajo la presidencia de Evo Morales. El artículo nos permite avanzar con respecto a nuestra comprensión de la relación entre populismo, globalización e IPE, destacando la importancia que tiene distinguir entre populismo de izquierdas y de derechas, así como las diferentes formas de globalización. Quel est le lien entre le populisme, la mondialisation et l'économie politique internationale (EPI) au sens large ? On pense souvent que tous les populistes s'opposent à toutes les formes de mondialisation, en se concentrant plus particulièrement sur le commerce, l'immigration et les institutions internationales. Cet article s'intéresse à la relation sous-étudiée mais importante entre le populisme et les investissements directs à l'étranger et, plus précisément, à si les populistes ont plus de chances que d'autres dirigeants de s'approprier des actifs économiques étrangers. L'article développe une théorie selon laquelle les populistes de gauche, contrairement aux populistes de droite, ont plus de chances de s'approprier des actifs étrangers afin de maintenir leur soutien politique à l'échelle nationale. Il présente de nouvelles données quantitatives de panel sur l'appropriation dans tous les États entre 1990 et 2018, avant de conclure que les populistes de gauche, à la différence des populistes de droite, ont bien plus de chances que les autres dirigeants de s'approprier ces actifs. En outre, ni les traités bilatéraux relatifs aux investissements ni les institutions politiques nationales, comme les contraintes démocratiques, n'empêchent les populistes de gauche d'avoir recours à l'appropriation. En complément de l'analyse quantitative, l'article démontre ces points à l'aide d'une étude de cas de la Bolivie sous la présidence d'Evo Morales. Il enrichit notre compréhension de la relation entre le populisme, la mondialisation et l'EPI, en soulignant l'importance de la distinction entre le populisme de gauche et de droite et des différentes formes de mondialisation. [ABSTRACT FROM AUTHOR] |